« Mythes qui faussent l’histoire de l’art »

i on parle des impressionnistes, à qui pensez-vous ? Peut-être à Renoir ? Peut-être à Degas ? Mais, n’avez-vous jamais pensé à Berthe Morisot ? Néanmoins, si on vous présente un tableau de l’un ou de l’autre, sans spécifier leur nom, dans 50% des cas, vous vous trompez. Ça veut dire qu’il n’y a pas de grosses différences entre les très renommés Degas et Renoir et la plus délaissée Morisot. Ce n’est pas un cas isolé. C’est valable pour tous les artistes et pour toutes les époques et tendances artistiques. Pourquoi ? Est-ce que les femmes artistes sont moins professionnelles, leur œuvre est-elle moins parfaite, moins valide, moins aboutie ? Si on fait des comparaisons, dans un même contexte, historique et style, hommes et femmes artistes s’expriment d’une façon très similaire. Ceci est vrai aussi pour les différentes régions du monde.
La plupart des mythes sur ce que les femmes artistes sont incapables de faire ou font moins bien que les hommes ont contribué à fausser l’histoire de l’art, négligeant ainsi un nombre important de talents féminins et même de génie, comme c’est le cas de Elisabetta Sirani ou Camille Claudel. Certes le monde est plein d’injustices, mais dans ce cas précis, la recherche, la connaissance et le partage d’informations peuvent contribuer à redresser les omissions commises dans l’histoire de l’art.

La conférence de Patricia BIFANI, elle-même peintre et sculptrice, rétablira sans aucun doute l’équilibre sur l’expression artistique.